Cet article est lu en 4 minutes, le temps de prendre une tisane et une belle respiration.
La peur fait partie des 5 grandes émotions, avec la joie, la tristesse, la colère et la stupeur. Une émotion se distingue d’un sentiment en ce qu’elle induit une réaction physique instantanée. Le corps se modifie : couleur de la peau, frilosité ou chaleur, etc.
Ressentie lors d’une situation de menace, de danger réel ou imaginé, elle a pour fonction d’alerter sur la présence d’un danger.
Et réclame une réaction soit de fuite soit de combat. Lorsqu’elle désigne une appréhension face à une situation ou une relation, on parle alors de phobie.
Il est important de bien distinguer la peur, de l’anxiété. L’anxiété est le résultat d’une menace où les réactions du corps sont liées à l’état de pensée, difficilement contrôlable, de la personne.
C’est quoi la peur ?
En physiologie conventionnelle, il s’agit d’une activation d’un ensemble de centres neurologiques qui provoque une inhibition (arrêt) de la pensée. L’individu doit se préparer à fuir ou à agir (se défendre). La Médecine Traditionnelle Chinoise considère pour sa part que la peur est une émotion gérée par le Principe de l’Eau et en particulier par les Reins (il fautcomprendre le terme ici en tant que l’ensemble des fonctions qui lui sont associées). Ainsi, une peur viendra puiser dans cette dynamique pour s’exprimer, mais si celle-ci n’est pas équilibrée la peur pourra alors soit être disproportionnée soit totalement absente. Dans les 2 cas, elle ne sera pas adaptée et ne pourra jouer son rôle de protection. Ce rôle d’avertissement peut aussi bien viser une situation présente qu’une situation future. Ainsi nous retrouvons des peurs associées à la vieillesse, à la mort, etc. Les différentes croyances et pratiques spirituelles ont le plus souvent comme objectif premier d’apaiser cette peur.
« Lorsque nous sommes vivants, la mort n’est pas. Lorsque la mort est là, nous ne sommes plus. Dès lors, dans la mort que crains-tu exactement ? » Epicure
Pour autant, ces pratiques ne peuvent pas la supprimer. Supprimer une émotion viendrait à mettre sous pression l’énergie qui la gère (l’Eau), la contraindre.
Lorsque la peur ne peut pas s’exprimer, soit parce qu’elle est « contrainte », soit parce qu’elle n’est pas gérable par la personne, elle continue à vivre en nous. Ces peurs prolongées sont alors le lit de sentiments d’angoisses, facteurs majeurs de stress.
L’angoisse est alors une forme de peur chronique et les crises d’angoisse sont des pics ponctuels, comme des soupapes pour limiter la pression interne trop forte.
Pour apprivoiser sa peur
Il est intéressant de constater que de nombreuses sociétés ont mis en place des rituels, des pratiques qui visent à surpasser sa peur. Ces pratiques sont des rituels de passage, pour dépasser l’état d’enfant à celui d’adulte. Celui qui est en confiance dans la vie peut alors revendiquer sa place dans la société.
Le travers de ces pratiques traditionnelles est que la peur, qui devrait être apprivoisée, est alors niée. Elle devient un sujet de honte, une faiblesse.
Certaines peurs se développent tellement qu’elles deviennent un frein à la vie. Notre vécu est alors tout conditionné par cette peur. On va chercher à s’éloigner du sujet de cette peur en permanence, lui donnant une place extrêmement importante dans votre vie.
Il existe des solutions simples (en particulier grâce aux élixirs floraux) pour calmer nos peurs et nous aider à les gérer.
En voici 2 exemples parmi tant d’autres :
Dans les cas les plus importants, il faut savoir employer les grands moyens.
J’ai eu l’occasion de rencontrer Luc Geiger qui m’a parlé d’une méthode qu’il avait mis au point. D’abord sceptique, j’ai pu en constater l’efficacité. Car oui, les psychothérapies qui durent une éternité ne sont pas des fatalités !
Basée sur des principes différents des miens, elle n’en est pas moins redoutablement efficace dans les situations de phobies ou les états anxieux important.
Vous en saurez plus en cliquant sur le lien suivant : la méthode NERTI
Prenez soin de vous,
Loïc