Où trouver le Bonheur ?

Cet article est lu en 3 minutes, le temps de prendre une tisane et une belle respiration.

Lorsque l’on m’a proposé de participer à un carnaval d’articles sur le bonheur, initié par co-createurs.com je me suis dit, dans un premier temps « chouette super idée, il y a pleins de choses à dire sur le bonheur ». Puis devant mon clavier, les idées se bousculent, il y a plein de chose à dire sur le bonheur mais par quoi commencer.

Parler d’outils qui peuvent nous aider à le trouver… de techniques manuelles aux approches gestuelles, des huiles essentielles qui nous apportent de la lumière, des hydrolats qui nous ravissent le cœur… par quoi commencer…

Il y a une chose dont je suis convaincu pour l’avoir expérimentée et vécue, pour la vivre au quotidien…

Être heureux est un effort et cet effort nous mène au bonheur.

Dans une société où tout devient plus confortable, nos exigences vont croissantes. Nos besoins physiologiques de base sont désormais accessibles sans trop de difficultés à une grande majorité de la population (faim, soif, sommeil, etc.).

Pour mieux comprendre comment s’organisent nos besoins, le célèbre psychologue A. Maslow, père de la psychologie humaniste, les a systématisés dans sa, non moins célèbre, pyramide des besoins.

Des besoins physiologiques à celui d’accomplissement de soi en passant pas la sécurité, l’appartenance et l’amour et celui d’estime, ils représentent les différentes marches que nous gravissons pour vivre pleinement.

Chacun a ses étages de prédilection qui suffissent à l’épanouir totalement, comme une sorte d’exigence envers soi.

Oui, ces besoins ne peuvent être satisfaits que par soi et pour soi. L’environnement extérieur pourra avoir un rôle, il sera dans tous les cas minime. Seul le regard que l’on porte sur cet extérieur sera capital, l’état d’esprit dans lequel nous l’accueillons.

A aucun moment, le bonheur n’est une étape indispensable !

Et pourtant, il est en ligne de mire de toutes nos courses au mieux-être. Connaître le Bonheur.

Nous le voulons frais, immuable et perpétuel. Et pourtant le bonheur, n’est jamais là où on l’attend. Plus on l’attend et moins il sera présent. Car le bonheur est impermanence, à la fois présent et absent, complet et partiel. Il est ce qu’on s’autorise à voir de lui, car le Bonheur est un effort. Un effort parce qu’il demande de s’y investir. Pour le voir là où il se cache, là où on ne peut que le deviner. Ne pas le chercher, le laisser venir, le laisser advenir.

Hors du temps, le bonheur nous inscrit profondément dans la temporalité, il durera un instant puis se fera rare pour revenir à l’improviste. Ce qui me rend heureux n’est pas d’accéder à un bonheur continu mais de savoir qu’il existe et que je peux l’atteindre. C’est la trace qu’il laisse en moi chaque fois que je le rencontre, qui me touche. Cette empreinte qu’il laisse au fond de moi qui chaque fois agrandit mon espoir de le rencontrer à nouveau.

Pour autant, il existe un appât auquel il ne résiste pas.

Bien utilisé, le bonheur saura qu’il pourra se montrer car il sera accueilli.

Cet appât ? Un sourire. Un simple sourire, franc, vrai qui vient du cœur. Nous ne sourions pas parce que nous sommes heureux mais c’est parce que nous sourions que nous sommes heureux. Il est la cause du bonheur !

Alors prenons le temps de sourire, sur nos lèvres d’abord puis dans notre cœur. Un simple sourire sincère pour que notre regard face au monde change. Sourire pour dire merci, par gratitude, sourire pour le plaisir de vivre intensément, sourire pour rien, pour tout.

Les chemins qui mènent au bonheur sont multiples… car il n’est pas au bout du chemin, il est le Chemin !

Certaines plantes peuvent nous aider à nous réorienter lorsque nous sommes perdues, celle-ci est un bon guide.

Bonne route!

Prenez soin de vous,

Loïc