Se reconvertir dans les métiers du bien-être

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Cet article est lu en 5 minutes, le temps de prendre une petite tisane et une belle respiration ?

Les reconversions professionnelles en médecine douce ont le vent en poupe ! Nombreux sont ceux qui se tournent vers les métiers du bien-être après une carrière plus classique ou académique. L’attrait de ces professions est double : vivre de sa passion et prendre soin de l’autre, tout en le guidant sur le chemin de la santé.

Les Français sont d’ailleurs séduits par cette approche du soin alternative puisque 86 % d’entre eux déclarent avoir une bonne image des médecines douces.

Vous envisagez de changer de métier pour devenir praticien en santé naturelle ? Je vous éclaire sur le sujet.

Quelle est la place du praticien en médecine douce ?

Médecine douce : définition

Les médecines douces, que j’aime appeler médecines complémentaires ou alternatives, se distinguent de la médecine conventionnelle par une approche diagnostique et thérapeutique différente.

Là où le médecin conventionnel cherche avant tout les situations de gravité et les risques vitaux pour la personnes en premier lieu, les médecines complémentaires cherchent à orienter la personne de manière holistique vers un autre rapport à sa santé.

Elles abordent alors la personne dans sa globalité : physique, psychique, spirituelle et environnementale.

Malgré leurs divergences, ces deux approches du soin méritent d’être employées de façon conjointe. En France, ces médecines complémentaires sont de plus en plus utilisées en parallèle ou pour compléter la médecine conventionnelle.

Si vous envisagez une reconversion professionnelle en médecine douce, vous pourrez donc être amené à être sollicité dans ce cadre. Vous participerez à l’amélioration de l’état de santé d’une personne engagée dans un parcours de soin « classique ».

Il faut savoir aussi que malgré le statut non officiel des médecines complémentaires et des pratiques de soins traditionnelles, l’OMS reconnaît leur efficacité (1). Elle reconnaît même qu’elles sont sous-estimées dans les soins de santé.

Attention au mélange des rôles

Malgré tout, il est important de garder en tête que chaque praticien de santé a un rôle bien défini, en médecine traditionnelle comme en médecine conventionnelle.

En effet, on a tendance à confondre :

  • le rôle du médecin avec celui d’un praticien en médecine naturelle;
  • le rôle du pharmacien avec celui de l’herboriste
  • le rôle de l’herboriste avec celui du praticien de santé complémentaire ;
  • ou encore à confondre leurs rôles avec celui du botaniste !

Pourtant, la façon de soigner et d’border la personne est propre à chaque profession et repose sur une grille de lecture spécifique. Le médecin soigne en s’appuyant sur la lecture de la physiologie conventionnelle. L’herboriste prépare et conseil les personnes au comptoir. Le permathérapeute s’appuie sur la philosophie de soin et sur une lecture du terrain spécifique à la permathérapie.

Trouver sa philosophie du soin

En médecine douce, de nombreuses approches peuvent sembler assez similaires en apparence, comme la permathérapie et la naturopathie. Il y a pourtant de nombreuses différences, notamment dans la philosophie de soin.

Si l’on reprend l’exemple de l’herboriste et du pharmacien :

  • Le pharmacien va chercher à avoir le résultat le plus rapide possible avec le moins de principes actifs différents, le tout en lien avec la lecture physiologique conventionnelle. Il choisira donc une plante si elle correspond à ces critères.
  • L’herboriste, lui, intégrera probablement des notions de goût, d’esthétisme, d’autonomie de la personne ainsi que des modes de préparation auxquels le pharmacien ne sera pas nécessairement attentif, certaines formes de préparation étant plus longue (ou plus originale) et n’entrant pas dans le codex pharmaceutique. Là où le pharmacien s’appuie beaucoup sur des plantes reconnues statistiquement, l’herboriste se tourne vers celles que la tradition désigne comme plus efficaces et/ou qui ont un meilleur goût. D’autres critères peuvent avoir de l’importance, comme la volonté d’utiliser des plantes locales ou des plantes moins connues du grand public.

Tous deux connaissent les plantes, savent les utiliser, mais ne les utilisent pas dans le même contexte. Tout dépend de la philosophie de soin dans laquelle l’usage de la plante s’inscrit.

Comment choisir la reconversion professionnelle en médecine douce qui vous correspond vraiment ?

Donner du sens à sa pratique

Vous avez envie d’une reconversion professionnelle en médecine douce qui vous épanouit au quotidien ? Commencez par identifier la pratique du soin sur laquelle vous aurez envie de vous appuyer chaque jour pour améliorer le bien-être de vos patients.

L’herboriste par exemple se base sur une certaine façon d’utiliser les plantes. Il réalise des préparations médicinales dont il préconise l’utilisation en s’appuyant sur ses connaissances du mode d’action des plantes et de leur emploi.

Le naturopathe et le permathérapeute vont d’abord commencer par une lecture de la physiologie de la personne qui leur est propre. Ils se tournent ensuite vers leurs outils respectifs (alimentation, compléments alimentaires, remèdes à base de plantes… pour le naturopathe; techniques manuelles, gestuelles, conseils d’hygiène de vie, plantes médicinales… pour le permathérapeute).

Ma formation en permathérapie vous apporte toutes les notions théoriques et pratiques qui vous seront utiles en consultation. Elle a aussi été pensée pour vous apprendre à pratiquer avec des soins qui vous correspondent pleinement.

Quel métier en médecine douce ?

La liste des métiers en médecine naturelle est longue. L’OMS en recense des centaines ! C’est d’autant plus difficile de faire un choix.

Chacune a ses spécificités, sa philosophie du soin et ses méthodes :

  • les techniques manuelles (ostéopathie, réflexologie, chiropraxie, microkinésithérapie…). Les mains sont alors le principal outil des praticiens pour soulager les patients.
  • les techniques cognitives et comportementales (hypnothérapie, sophrologie…).
  • une approche holistique du soin (avec évidement la permathérapie 😅)

Il est essentiel d’identifier la philosophie qui vous correspond le mieux et ne pas s’appuyer uniquement sur un outils. A titre d’exemple, les huiles essentielles ne forment pas en tant que telle un thérapie. Elles sont un outils qui pourra être utilisé dans diverses philosophie.

Il est important d’être parfaitement aligné avec la philosophie que vous adoptez au-delà du fait de proposer des soins naturels.. Ne laissez pas de place à l’approximation dans le choix de votre approche du soin et du prendre soin.

Choisir la bonne formation en médecine alternative

Une fois le métier identifié, une autre étape se présente : celle du choix de la formation en médecine alternative.

Les écoles et centres de formation sont nombreux. Prenez le temps de choisir un chemin qui vous correspond aussi bien dans sa philosophie mais aussi dans la façon dont elle est enseignée.

De la même façon, orientez-vous vers une école ou une formation conforme à votre façon de voir le soin à la fois sur le fond et sur la forme. Demandez-vous si la façon d’exprimer cette philosophie du soin et de l’enseigner répond à vos attentes. Vos aspirations personnelles et professionnelles se rejoignent-elles ?

Pour vous épanouir dans votre reconversion professionnelle en médecine douce, prenez donc le temps d’identifier ce qui vous anime et la façon dont vous souhaitez pratiquer le soin chaque jour.

Vous souhaitez pouvoir concilier vos valeurs écologiques au prendre soin ? Rejoignez ma formation pour devenir permathérapeute.

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