Lorsqu’on se sent fatigué, notre premier réflexe est souvent de penser qu’une bonne nuit de sommeil suffira à nous remettre d’aplomb. Pourtant, cela ne fonctionne pas toujours ainsi. Parfois, malgré le repos, la sensation d’épuisement persiste. Pourquoi ?
En permathérapie, nous distinguons trois types de fatigue, chacun étant lié à une forme spécifique de vitalité. Comprendre ces distinctions permet d’adopter les bonnes stratégies de récupération et d’éviter de s’enliser dans un état de fatigue chronique.
Avant d’aller plus loin dans les explications, voici une vidéo où je vous explique ces trois formes de vitalité et leurs implications.
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Les 3 types de fatigue et de vitalité
Nous avons tendance à croire que le repos est universel : s’arrêter et dormir. Pourtant, cela dépend du type de fatigue concerné. Voici comment la permathérapie distingue ces trois formes de vitalité.
La vitalité d’action : le mouvement comme récupération
Cette vitalité nous permet d’agir sur une courte durée, de quelques minutes à quelques heures. Elle est sollicitée pour des activités intenses et ponctuelles :
- Courir
- Jardiner
- Travailler sur un dossier exigeant
- Apprendre une nouvelle compétence
Comment récupérer cette vitalité ?
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas en s’arrêtant brutalement. Le meilleur moyen de recharger cette vitalité est de continuer à bouger, mais à un rythme plus doux.
Exemple : Après avoir passé deux heures à jardiner, plutôt que de s’affaler sur le canapé, il vaut mieux marcher tranquillement quelques minutes ou s’étirer légèrement.
Autre point crucial : la récupération doit correspondre à l’effort fourni. Une fatigue physique appelle une récupération physique, et une fatigue mentale appelle une récupération mentale.
Erreur courante : Regarder un écran après une journée de travail intellectuel intense. Cela ne repose pas le cerveau, au contraire ! Il vaut mieux opter pour une activité mentale plus légère, comme lire un roman ou méditer.
La vitalité de la journée : se régénérer grâce au sommeil
La deuxième forme de vitalité est celle qui nous permet de tenir tout au long d’une journée, en englobant à la fois la phase d’éveil et la phase de sommeil.
Comment la restaurer ?
Dormir. Mais pas seulement : il est essentiel que le sommeil soit de qualité. Un sommeil perturbé, trop court ou non réparateur ne permet pas une véritable récupération.
Signes que cette vitalité est atteinte :
- Besoin excessif de siestes
- Difficulté à se lever le matin
- Énergie en dents de scie tout au long de la journée
Si vous ressentez une forte somnolence après chaque repas, ce n’est pas forcément normal. Cela peut indiquer que votre vitalité quotidienne est déjà entamée, que votre repas est mal adapté, ou que vous dépassez régulièrement votre seuil de capacité.
La vitalité de fond : l’art de “faire rien”
Enfin, la troisième forme de vitalité est plus profonde et plus difficile à restaurer. C’est elle qui est touchée en cas de burn-out, de surmenage prolongé, d’une maladie longue ou d’un post-partum éprouvant.
Comment la restaurer ?
Pas en dormant. Pas en bougeant doucement. Mais en pratiquant un art difficile : « faire rien ».
Qu’est-ce que « faire rien » ?
C’est être pleinement présent à l’instant, dans la contemplation, sans chercher à remplir le vide par une activité ou une distraction. Cela peut être :
- Regarder les nuages défiler
- Observer une rivière couler
- Fixer la flamme d’une bougie
Cette forme de récupération est souvent difficile pour ceux qui ont l’habitude d’être en action permanente. Pourtant, c’est un élément fondamental pour restaurer une vitalité profonde.
Comment identifier quelle vitalité vous manque ?
Le principe clé en permathérapie est observer et interagir.
- Fatigue de la vitalité d’action → Sensation de ralentissement progressif, besoin de bouger plus lentement.
- Fatigue de la vitalité quotidienne → Forte envie de dormir, difficulté à tenir éveillé.
- Fatigue de la vitalité de fond → Épuisement global, sensation d’être “vidé”, aucune amélioration malgré le sommeil.
Pour affiner cette observation, il peut être très utile de mieux comprendre votre terrain, c’est-à-dire la manière dont votre corps et votre vécu façonnent votre vitalité. J’ai écrit un article complet à ce sujet ici : Comprendre son terrain pour mieux se soigner
Peut-on développer et renforcer ces vitalités ?
OUI, pour la vitalité d’action et la vitalité de la journée. Tout comme un athlète peut progressivement améliorer son endurance musculaire par un entraînement régulier et adapté, ces deux types de vitalité peuvent être développés graduellement avec de la patience et de la constance. Il est important de respecter ses limites actuelles tout en travaillant à les repousser doucement.
NON, pour la vitalité de fond. Cette forme profonde de vitalité possède ses propres caractéristiques uniques : elle ne peut être que restaurée et préservée, jamais augmentée au-delà de son niveau naturel. C’est comme un puits dont la profondeur est déjà définie : nous pouvons le remplir quand il est vide, mais nous ne pouvons pas le creuser davantage.
Avec le temps et l’âge, ces trois formes de vitalité évoluent naturellement, suivant le rythme de notre développement personnel et biologique. Il devient alors fondamental d’adapter nos rythmes et nos attentes à ces changements, en restant à l’écoute de nos besoins qui se transforment au fil des années. Cette adaptation consciente est la clé d’une gestion saine et durable de notre énergie vitale.
Comment prendre en compte sa fatigue au quotidien ?
La première étape essentielle est d’apprendre à identifier avec précision le type de fatigue que vous ressentez. Cette reconnaissance vous permettra d’adopter la stratégie de récupération la plus appropriée et efficace pour votre situation.
Une erreur courante est de confondre les trois types de vitalité, ce qui peut mener à un épuisement chronique. Par exemple, essayer de récupérer une fatigue profonde uniquement par le sommeil ne sera pas suffisant et pourrait aggraver la situation.
L’art subtil de « faire rien » représente souvent un véritable défi dans notre société hyperactive, mais c’est précisément cette capacité qui devient la clé pour restaurer une vitalité profonde. Il ne s’agit pas de paresse, mais d’une pratique consciente de ressourcement.
Je suis curieux de connaître votre expérience personnelle. Avez-vous déjà expérimenté ces différents types de fatigue ? Comment les gérez-vous ? Partagez vos observations et vos stratégies dans les commentaires, elles pourraient être précieuses pour d’autres lecteurs !
Cet article a 16 commentaires
Bonjour,
Intéressant ! Cela dit, ce n’est pas du tout évident pour moi de savoir quelle fatigue je ressens.
Il m’arrive de m’interroger sur une fatigue de naissance ! ???
Merci pour votre message. Ce n’est pas toujours simple de reconnaître le type de fatigue que l’on ressent, surtout lorsqu’elle semble installée depuis très longtemps, presque comme une compagne de vie.
Ce que vous appelez une « fatigue de naissance » peut refléter un terrain particulier, ou une manière d’avoir toujours dû s’adapter sans en avoir vraiment eu le choix. En Permathérapie, nous explorons justement ces couches profondes de la vitalité – avec ce que nous nommons les Constituants Physiologiques – pour mieux comprendre ce qui nous soutient… et ce qui nous pèse.
Le simple fait de vous interroger avec sincérité est déjà un premier pas important.
Merci beaucoup pour cet article qui amène à chercher à comprendre, et à agir avec perspicacité, plutôt que subir.
J’ajoute volontiers :
– être conscient qu’être fatigué du matin au soir, ce n’est pas normal. Déjà un premier pas.
– nous vivons dans un monde où l’organisme doit souvent se soumettre à un rythme qui n’est pas le sien. Or, se forcer occasionnellement, ou pendant une période, oui, c’est la vie. Mais faire les choses contre son rythme, constamment, ça ne donne pas de jolis fruits.
– les allergies alimentaires : j’ai découvert seulement à 40 que je suis intolérante aux œufs, avec un impact important sur ma vitalité.
D’ailleurs, en s’observant soi-même sincèrement, on découvre plein de choses. Ainsi, je me réveille beaucoup mieux le matin si je mange de l’oignon ou de l’ail cru le soir. (tandis que sa rend malade ma sœur).
D’ailleurs, je me sens toujours franchement mieux quand je mange des aliments tout frais cueillis (même cuits).
– Je peux marcher des heures dans la montagne en me nourrissant de quelques baies, tandis que j’ai « besoin » de riz, d’amandes, de pain, de viande, quand je travaille… derrière l’ordi. C’est étrange.
– à noter que, j’ai tout essayé, seul le café le matin m’allume le cerveau. J’ai même essayé de ne pas en boire du tout pendant plusieurs années, rien à faire, pas de café = organisme au ralenti. Tandis qu’un petit café allume la « machine ». Et je passe ainsi de symptômes de dépression à un enthousiasme inébranlable. Ni le maté, ni le gingembre, ni l’eau, ni le doliprane, ni le jus de citron, ni marcher, ni le safran, ni le thé, ni rien que je connaisse à ce jour, ne remplace le café.
– pour la partie « mouvement comme récupération », 100% d’accord. Et, d’ailleurs, dans tous nos mouvements, y compris dans les postures immobiles, au moins en France métropolitaine, il y a une énorme tendance à la rigidité. Supprimer de cette rigidité et gagner en fluidité aide au maintien de la vitalité. D’ailleurs, ce qu’on voit comme affaissement, affalement du corps est aussi une forme de rigidité (de certains muscles dont la personne n’a pas conscience).
– dans les cas de fatigue chronique, il est regrettable que la science moderne ne sache pas très bien définir la source du problème et la résoudre. Somme toute, je pense que dans beaucoup de cas, l’alimentation, l’activité physique, le repos, ne suffira pas, ou bien, la régénération sera très très longue, plusieurs années, car souvent il y a un problème des surrénales, ou de la thyroïde, ou d’une surcharge de toxines, que sais-je encore.
– Pour la fatigue « simple », boire de l’eau aussi peut être tout simplement le médicament miracle.
– En ce qui concerne se connaitre soi-même, il y a aussi le fait de savoir si, en général, on se régénère en présence d’autres humains, ou plutôt dans la solitude. on peut adorer la convivialité, les fêtes, et le travail en équipe mais faire partie des introverties, c’est-à-dire être de ceux qui régénèrent leur énergie dans la solitude. Et inversement.
– Comme on est habituer de puis la maternelle à accepter de faire des choses qu’on n’aime pas faire, on oublie vite que c’est une des premières causes de fatigue. Oui, bien sûr, on aura toujours des tâches nécessaires où il faudra se pousser pour les faire. Mais si on fait toute la journée des choses qu’on n’aime pas faire, c’est difficile de maintenir une bonne vitalité.
– Soleil / pas soleil joue énormément, sur ma vitalité.
Et pour finir sur l’exploration des différents types de fatigue :
– Diagnostiquée TDAH en 2024, j’ai compris qu’une partie de ma fatigue chronique est liée à un dysfonctionnement (génétique) de la dopamine. J’ai accepté de tester le médicament (chlorhydrate de méthylphénidate), donc maintenant j’ai détecté une « fatigue » de plus. Il y a un des états dont je souffre qui en fait n’est pas de la fatigue en soi, mais un manque de dopamine.
Lorsque l’adrénaline prend le relais, on déplace des montagnes, mais si l’adrénaline ne prend pas le relais, on travaille comme une limace, voire, on n’arrive pas à se concentrer et à travailler, on devient maladroit, et il n’y a plus d’ « énergie » pour déclencher le mouvement, malgré toute bonne volonté. (et même si on vit strictement sans écran).
[Par exemple, je devrais être en train de faire des papiers administratifs importants, et non pas passer 1 heure à répondre à cet article, mais mon organisme n’arrive pas à se diriger vers l’important et ne va que vers ce qui lui plaît]
L’effet de ce dysfonctionnement chronique (de naissance) de la dopamine : comme une grosse flemme du matin au soir, tous les jours, que même une hygiène de vie parfaite ne résout pas. Ceci est encore accentuée chez les femmes les deux semaines qui précèdent les règles, car la montée de progestérone va de paire avec une baisse de la dopamine.
Conclusion : entre nos prédispositions naturelles et nos modes de vie pas naturels… comprendre la fatigue et résoudre les problèmes de fatigue, y a du boulot !
Si ce n’est une constante : rechercher avant tout la Vie, avec un grand V, plutôt que de se plier en 8, en 16, pour satisfaire des critères sociaux étriqués.
Je souhaite à tous de belles découvertes !
n grand merci pour votre message si complet et si personnel. Vous illustrez avec beaucoup de justesse ce que je cherche à transmettre à travers la Permathérapie : apprendre à se connaître vraiment, dans toute la richesse de notre vécu, de nos réactions, de nos besoins et de nos fonctionnements.
Votre témoignage sur la manière dont certains aliments, certaines postures, certains rythmes influencent votre vitalité est précieux. Vous avez su développer une véritable conscience fine de votre terrain, ce qui est l’un des fondements de toute approche durable de la santé.
Vous posez des mots essentiels : le rythme, l’adaptation, la connaissance de soi, la relation au corps, et même cette quête de sens. J’ai particulièrement apprécié vos remarques sur la rigidité (souvent mal perçue), sur la distinction entre solitude régénérante et vie sociale nourrissante, ou encore sur le lien entre motivation et fatigue chronique. Vous touchez là à des réalités souvent invisibles dans les approches conventionnelles.
Merci aussi pour cette conclusion inspirante : chercher la Vie avec un grand V, plutôt que de se plier à des normes qui nous dévitalisent. Cela me parle profondément.
Merci Loïc, votre article me parle beaucoup, c’est très intéressant (comme beaucoup de vos articles :-). L’année dernière j’étais très fatiguée après le décès et maladie (cancer du rein pendant 8 ans) de mon mari, ensuite les complications administratives etc. Je me sens encore fragile par moments, mais j’ai toujours pu continuer à me ressourcer en montagne, dans les forêts et des fois près de l’océan. La fatigue physique après une randonnée n’a effectivement rien a voir avec l’épuisement que j’ai connu après cette période éprouvante.
Chaque matin je me lève avec l’envie d’aller à la rencontre de la nature, des fois juste pour observer (quand je suis fatiguée ou triste), et d’autres fois pour une bonne marche. C’est ma façon de retrouver mon équilibre et ma vitalité, et je ressens aussi beaucoup de gratitude d’avoir pu vivre énormément de belles choses avec lui. J’ai la chance de vivre dans une petite maison au bord d’une rivière, dans un village à la campagne ou je me sens bien entourée. Je continue à vivre la Vie, près de la nature. Merci pour vos conseils précieux !
Merci pour ce partage, Marianne. Tu illustres merveilleusement cette capacité à se reconnecter à la nature pour continuer à vivre, avec douceur et gratitude, même après une épreuve profonde. C’est une leçon de vie.
Merci Loïc pour ton article vraiment enrichissant ! 😉 Je connais la permaculture mais je ne connaissais pas la permathérapie. J’adore l’idée que cette approche holistique se base sur des pratiques respectueuses de l’environnement.
J’ai connu la fatigue de la vitalité de fond il y a quelques semaines où j’ai frôlé un burn-out. Je dis « frôlé » car j’ai su me relever à temps. Je n’arrivais plus vraiment à me lever le matin. Je dormais 9h voire plus (étant hypersensible, j’ai besoin de plus de sommeil pour récupérer) mais j’avais l’impression de ne pas avoir dormi du tout. Je trouve intéressant que tu soulignes que cette fatigue ne peut être que restaurée et préservée, jamais augmentée au-delà de son niveau naturel.
Merci. Je suis heureux que tu découvres la permathérapie à travers cet article. Ton témoignage sur la fatigue de fond montre bien à quel point il est important d’écouter les signaux avant de franchir le cap du burn-out. Bravo pour avoir su t’arrêter à temps
Merci beaucoup Loïc pour ce partage très utile. Je ne m’étais jamais interrogée sur le type de fatigue ressenti. Je trouve très intéressante et professionnelle cette approche. L’art de ne rien faire est également un puissant allié à condition de le pratiquer sans culpabilité.
Merci beaucoup Détélina ! Oui, mettre un mot sur le type de fatigue qu’on traverse change beaucoup de choses dans la façon dont on en prend soin. Et tu as raison, l’art de “faire rien” gagne en puissance quand il est libre de toute culpabilité
Merci Loïc pour cet article vibrant, porteur de sens… et d’espoir. Ta façon de présenter la permathérapie m’a beaucoup touché. On sent à travers tes mots une vraie sagesse du rythme naturel, une envie profonde de revenir à l’essentiel, de réconcilier corps, esprit et environnement. J’ai aimé cette idée que la vitalité ne se cherche pas dans la performance, mais dans l’observation, l’accueil et la douceur.
Ton article me donne envie de ralentir, d’écouter autrement… et de cultiver ma propre terre intérieure avec plus de soin.
Merci pour cette belle invitation à vivre autrement, en profondeur et en conscience
Merci Vincent pour ce message qui me touche profondément. Tu as saisi l’essence de ce que j’essaie de transmettre avec la permathérapie : ralentir, accueillir, cultiver notre terre intérieure. Merci pour ces mots.
Je partage totalement le « ne rien faire » apres de grands moments éprouvants. Apres ma grossesse et l’accouchement je voulais tout faire exactement comme avant alors que le plus bénéfique aurait été ce rien pendant un moment pour justement récupérer. Cette tendance à vouloir trop reste encore pour user l’énergie quotidienne, j’y veille et encore plus avec des conseils.
Merci Aurélie pour ce retour. Ce que tu décris après l’accouchement est tellement fréquent, et pourtant rarement nommé… C’est beau de voir que tu veilles aujourd’hui à ménager ton énergie quotidienne. Ce sont ces petits ajustements conscients qui font toute la différence.
Merci Loïc pour cet article qui tombe à pic!
En ce qui me concerne: (très) mauvais sommeil même en cas de grosse fatigue et là maintenant une sorte d’épuisement de fond qui traîne un peu trop. Impossible (jusqu’ici) de ne « rien faire » … il y a trop à faire. Et pourtant, ça semble être la solution (mais quid des projets d’entrepreuneuriat en + du boulot qui paie les factures??? 🥱)
L’équilibre est difficile à trouver, le temps passe très vite et pourtant j’aspire à ce temps de rien, à la lenteur.
Heureusement, il y a la nature et ses merveilles du moment 😀
Merci Caroline pour ton partage. Oui, c’est souvent quand on sent qu’on n’a pas le temps de “ne rien faire” qu’on en aurait le plus besoin… Je comprends bien le tiraillement entre les projets qui nous animent et ce besoin de ralentir. Parfois, juste quelques instants volés à la course suffisent à ouvrir un espace de ressourcement. Et comme tu le dis, la nature est un vrai refuge