Cet article est lu en 2 minutes, le temps de prendre une petite tisane et une belle respiration ?
S’adapter quoiqu’il arrive, tel est le maître-mot de notre plante de la semaine : l’épinette noire .
Vivant aussi bien sur les pentes escarpées des montagnes canadiennes que dans des tourbières, l’épinette noire apporte de la lumière. Ce n’est pas pour rien qu’elle est le symbole de la forêt boréale. Ces forêts où la lumière jaillit du ciel en pleine nuit !
L’épinette noire, soin et réconfort
L’épinette ou sapinette, appartient à la famille des épicéas. Elle présente certaines particularités qui se reflètent dans ses usages phytothérapeutiques.
La première originalité est celle d’une grande résistance aux agressions extérieures, qu’elles soient climatiques ou causées par des insectes défoliateurs, ceux qui mangent les feuilles et laissent l’arbre totalement nu.
La deuxième, et non des moindres, est la capacité à s’hybrider naturellement et ainsi développer de nouvelles capacités d’adaptation (on parle de plasticité phénotypique).
C’est deux particularité nous montre à quel point l’épinette est capable de résister et de s’adapter à son environnement. N’est-ce pas là les clés pour gérer les stress en tout genre ?
Son écorce est préconisée en phytothérapie pour traité le psoriasis et en homéopathie (Abies Nigra) est prescrit pour soulager les hernies hiatales (de l’estomac) et spasmes de l’œsophage… des pathologies reconnues comme étant très favorisée par des stress répétés.
Nous aborderons ici les propriétés de l’huile essentielle.
L’huile essentielle d’Épinette Noire(Picea Mariana)
Usages courants :
- Bronchite, toux
- Spasmes du plexus solaire
- Inflammation chronique (sinusite, cystite, prostatite)
- Mycoses, cutanées, intestinales, gynécologiques
- Parasitoses cutanées et intestinales
- Épuisement physique et mental (stress continu)
Contre-indications : aucune connue aux doses physiologiques
Précautions :
- Déconseillée pendant les 3 premiers mois de grossesse et durant l’allaitement
- Déconseillée pour les enfants de moins de 7 ans
- Dermocausticité rare mais constatée
- Supervision par un aromathérapeute pour une prise au long court.
S’en servir au quotidien
- Épuisement physique et mental : 2 gouttes sur les surrénales (sur le dos, au niveau des basses côtes) 3 fois par jour
- Mycoses cutanées : 2 gouttes pures 3 fois par jour si localisées, ajouter 15 gouttes dans verre de lait pour bain aromatique si étendues
- Inflammation articulaire : 3 gouttes dans 1 cuillère à café d’huile végétale de ricin, en cataplasme, 3 fois par jour sur l’articulation
- Inflammation localisée : 3 gouttes dans 1 cuillère à café d’huile végétale de ricin, 3 à 4 fois par jour en regard de l’organe concerné
- Choc affectif, stress brutal : 2 gouttes sur plexus solaire
Au delà du quotidien
Cette huile essentielle puissamment yin est le pendant « féminin » du Pin Sylvestre (que nous présenterons bientôt). Elle est une clé du plexus solaire qu’elle détend à merveille.
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