Fiche solution-phyto #14 – Hydrolat d’Hysope officinale

Sommaire
L'hydrolat d'hysope officinale nous aide à retrouver notre place

Cet article est lu en 2 minutes, le temps de prendre une petite tisane et une belle respiration ?

Présente en abondance dans toute l’Europe et facilement reconnaissable, l’hysope officinale sait se faire aimer !

Autant par les abeilles, qui en raffolent, que par les lecteurs de Se soigner autrement.

L'hydrolat d'hysope officinale nous aide à retrouver notre place

 

L’hydrolat d’hysope officinale nous aide à retrouver notre place

L’hysope, la bien-aimée

Décrite dès Hyppocrate, elle est inscrite dans le capitulaire de Villis, « guide » incontestable des jardin monacaux sous Charlemagne. Elle est considérée aussi bien comme une plante condimentaire que médicinale.

Dans les textes sacrés, elle est souvent nommée bien que l’on puisse quelque fois, assez légitimement, s’interroger sur l’exactitude botanique… Elle est décrite par exemple en Galilée lors de la crucifixion de Jésus… mais n’était pas censée pousser dans cette région !!

Dans la culture hébraïque, elle s’oppose au cèdre majestueux et symbolise l’humilité. Ils sont utilisés conjointement pour purifier les lépreux.

En phytothérapie, l’hysope semble dédiée principalement à la sphère respiratoire, en tant qu’anti-infectieuse, avec une petite action digestive (en aromate principalement). Certains pensent qu’elle aurait fait partie de la composition du Vinaigre des 4 voleurs, macération utilisées pour se protéger de la lèpre et détrousser les lépreux lors de la Grande épidémie…

L'hysope, aimée des hommes... et des abeilles

 

L’hysope, aimée des hommes… et des abeilles

L’huile essentielle d’hysope (hyssopus officinalis) est neurotoxique et abortive, elle est donc très délicate à utiliser. Sa prescription et son usage sont limités, en France, aux médecins (de préférence aromathérapeutes !). Son hydrolat ne présente quand à lui aucune contre-indication.

Nous aborderons ici les propriétés de l’hydrolat.

L’hydrolat de Hysope (Hyssopus Officinalis)

Usages courants :

  • Bronchite, sinusite, rhinite
  • Asthme
  • Toux grasse et persistante
  • Convalescence, fatigue
  • Peur de s’engager
  • Difficulté à assumer ses choix et ses difficultés
  • Difficulté à s’engager

Un tropisme particulièrement respiratoire caractérise l'hysope

 

Un tropisme particulièrement respiratoire caractérise l’hysope

Contre-indications

aucune connue aux doses physiologiques

S’en servir au quotidien

  • Bronchite, sinusite : 1 cuillère à café dans un verre d’eau chaude, jusqu’à 6 fois par jour
  • Toux : 1 cuillère à café dans un verre d’eau chaude 3 fois par jour
  • Convalescence : 1 cuillère à café dans un verre d’eau chaude, 3 fois par jour
  • Asthme : 1 cuillère à café dans un verre d’eau chaude 3 fois par jours, 3 semaines par mois
  • Perte de confiance, acceptation : 1 cuillère à soupe dans un litre d’eau tout au long de la journée pendant 3 semaines
  • Difficultés à s’engager : 1 cuillère à soupe dans un litre d’eau tout au long de la journée pendant 10 jours

L'hysope nous aide à retrouver notre place

 

L’hysope nous aide à retrouver notre place

Au delà du quotidien

L’hysope, en stimulant la dynamique du Métal en nous, nous aide à retrouver notre place, à définir notre Territoire.

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Cet article a 5 commentaires

  1. Sylvie

    Bonjour, peut-on l’utiliser pour des problèmes de rhino ou bronchiolite chez un enfant d’un an et à quelle dose ? Merci de votre réponse rapide.

    1. Loïc

      Il m’est diffcile de vous répondre sachant que je ne connais pas cet enfant.

      Les hydrolats sont tout à fait adapté par les enfants dès les premiers âges. L’hydrolat de thym à linalol est un bon aggradant du Système Immunitaire, il l’aide à se construire.
      Les posologies habituelles sont d’une cuillère à café 2 ou 3 fois par jour. Il est possible de l’ajouter dans le bain ou de vaporiser l’enfant avec. Cela dépendra de l’enfant concerné

  2. PIERRE FLEURIET karine

    Bonjour, mon fils de 9 ans fait de l’asthme dû au Pollen des oleaceaes et aux poussières de récoltes. Symptôme : toux sifflante (au début et passé avec la Ventoline), nez bouché ou coulant,
    Quelles est la meilleur méthode d’administration pour son cas ?
    Merci d’avance

    1. Loïc

      Je ne peux vous répondre avec ces informations, cela dépend de ses Constituants et de sa Dynamique qui s’étudient en consultation de Permathérapie.

      1. PIERRE FLEURIET karine

        Merci pour votre réponse. Cdlt

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